Samedi,
Manifestation
de soutien
aux activistes
du GANVA
grièvement blessés par les policiers pendant leur
désincarcération lors du blocage du train le plus
radioactif de l'histoire à Caen à la gare de Nancy à
10h30.
Petit rappel : il n'y a jamais eu d'accident sur ce type de
procédures, c'est une première !
De même, les poursuites en justice sont aussi une première.
Et pour ce faire, on utilise des lois pétainistes de 1943 sur
l'entrave à la circulation, on va chercher des mesures
inédites concernant une caution de 16500 euros à réunir
en quelques jours sous peine d'être jetés en prison car la
loi ne permet pas de comparution immédiate pour des si
petits délits, ni de placement en préventive...
Mais ils n'imaginaient pas que la cause antinucléaire
réunisse cette somme.
Ils sont en liberté et libre de s'exprimer et de se défendre...
Alors demain, à Nancy, à l'appel de Greenpeace, Cacendr,
Bure Zone Libre, Sortir du nucléaire, les Amis de la Terre,....
et en présence de Thomas, militant nancéen blessé à Caen
par les forces de police et poursuivi en justice par la SNCF,
nous appellerons au soutien et demanderons à la SNCF
d'arrêter ces poursuites judiciaires honteuses et complices !
Nancy sera aussi le lieu de lancement de la campagne
nationale "cartes postales de soutien aux activistes du
GANVA".
Après avoir stoppé le train nucléaire, aidons-les à faire
dérailler la machine répressive.
Le 5 novembre dernier, à hauteur de Caen, Félix, Hélène,
Aurélie, Christelle, Maxime, Damien et Thomas, des
activistes du GANVA ( Groupe d'Action Non-Violente
Antinucléaire ) se sont enchainés sur la trajet que devait
emprunter le convoi de déchets nucléaires, le plus
radioactif de l'histoire, plus de deux fois Tchernobyl!!
et l'ont bloqué pendant 3h30.
Dans leur détermination à vouloir dénoncer pacifiquement
aux yeux de tous ce train que beaucoup ont qualifié de «
train de l'enfer », ils se sont heurtés à la violence des
forces de l'ordre qui avaient pour mission de dégager les
voies le plus rapidement possible et ce au détriment de la
sécurité des activistes, et des procédures réglementaires.
On connait la suite.
Damien a eu les doigts brulés aux troisième degré
nécessitant une greffe de peau, un contrôle récent a
révélé un tendon coupé et un os atteint par la meuleuse,
il ne retrouvera pas l'usage de son doigt.
Maxime lui a été brulé à la main gauche au troisième degré
et devra lu aussi subir une greffe de peau.
Quant à Thomas, il a eu deux tendons coupés à la main
gauche et gardera des séquelles.
Ces citoyens étaient dans leur droit en bloquant ce convoi
scandaleux de manière non violente en retour, ils étaient
en droit d’attendre que les forces de l’ordre respectent
elles-aussi cette non-violence, inscrite dans la loi, lors de
leur intervention.
La violence dont ont fait preuve les « forces de l’ordre »
est donc condamnable et la condamnation de ces activistes
serait une injustice, une marque de déni de démocratie.
N'oublions pas qu'après avoir du verser une caution de
16 500 euros pour rester en liberté, ils sont assignés à
comparaitre devant le tribunal de grande instance de
Caen le 8 décembre prochain à 14h.
Pour les soutenir dans leur combat, nous organisons une
manifestation de soutien devant la gare de Nancy le
samedi 27 octobre à partir de 10h30, avec nos amis de
Greenpeace, Cacendr, Bure Zone Libre, Réseau Sortir du
nucléaire, les Amis de la Terre,....
Nous vendrons bénévolement des cartes postales en
soutien au GANVA qui seront lancées nationalement à
cette occasion. (visuel en pièce jointe libre d'utilisation
- citer : "opération de soutien aux activistes du GANVA -
dessin de François PARANT")
Nous souhaitons vivement vous voir à nos côtés pour
soutenir le droit de tous à s'exprimer librement, n'oublions
pas que lors de ce malheureux événement, les premières
mesures prises par les forces de l'ordre ont été d'écarter
la presse et les manifestants sans ménagement du lieu de
blocage et ensuite de cacher leurs méfaits derrière des bâches.
La liberté d'information, et d'accès à cette information
sont régulièrement bafouées.
Caen en est encore l'illustre exemple.
Le nucléaire fait ici une nouvelle fois la preuve de la
transparence qui lui est propre et qui lui est imposé par la loi.
L'activisme n'est pas un crime, la désobéissance civile est un
droit et la non-violence un devoir.
Greenpeace Nancy
Contacts :
Florent COMPAIN 06 12 54 60 03
Alain DUMONT 06 20 86 58 81